Référentiel
Dans l'océan de la reconversion professionnelle, il est un outil précieux qui vous permet de garder le cap : le référentiel de compétences. Cette carte des savoirs, savoir-faire et savoir-être propres à un métier est le sextant qui vous guidera tout au long de votre voyage formation. Mais comment lire et utiliser cet outil méconnu pour atteindre votre destination emploi ? Suivez la boussole !
Commençons par planter le décor sémantique. Selon la définition du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), un référentiel est un "système de références constituant un modèle". Appliqué à la formation, c'est un document normé qui liste l'ensemble des compétences attendues pour exercer un métier, dans une logique de blocs et de niveaux de maîtrise. Conçu par les branches professionnelles, il sert de référence aux organismes de formation pour bâtir leurs programmes.
Un outil d'autant plus stratégique à l'ère des "soft skills" et des compétences transversales, devenues le sésame de l'employabilité. Selon une étude de Pôle Emploi, 59% des recruteurs jugent les compétences comportementales (autonomie, communication...) plus importantes que les compétences techniques. "Dans un marché du travail en pleine mutation, où les métiers évoluent à vitesse grand V, les entreprises recherchent des profils agiles, capables de s'adapter. D'où l'importance de se former en mode compétences, pour gagner en polyvalence", analyse Luc Martin, consultant en ingénierie de formation.
Un enjeu d'autant plus crucial pour les personnes en reconversion, qui doivent se remettre à niveau rapidement pour être opérationnelles. "Quand on change de métier, on n'a pas le temps de refaire un cursus de A à Z. On a besoin d'un parcours sur-mesure, qui cible les compétences clés à acquérir en priorité", insiste Luc Martin. Et c'est là que le référentiel devient votre meilleur allié, en vous donnant une vision claire de la destination à atteindre.
Concrètement, à quoi ressemble ce fameux référentiel ? Prenons l'exemple du référentiel "Développeur web et web mobile", l'un des plus demandés sur le marché. Élaboré par la branche du numérique, il se compose de 5 grands blocs de compétences :
Front-end : HTML, CSS, JavaScript, responsive design, frameworks, ...
Back-end : PHP, Python, Node.js, bases de données, API, ...
Gestion de projet : méthodes agiles, outils (Git, Jira...), conduite de réunions...
Webdesign : UX/UI, interfaces, outils de prototypage...
Soft skills : curiosité, veille, esprit d'équipe, communication...
Le tout découpé en sous-compétences, assorties de critères d'évaluation et de niveaux attendus (débutant, intermédiaire, avancé). Une carte ultra-détaillée des attendus du métier, pierre angulaire des formations qualifiantes et certifiantes.
Comment bien utiliser ce référentiel boussole ? Voici quelques conseils d'experts :
Faites votre auto-diagnostic de compétences en amont, en vous positionnant sur chaque bloc. Cela vous permettra d'identifier vos forces, vos lacunes, et donc vos besoins de formation prioritaires. Plusieurs outils en ligne comme eva.fr ou diagoriente.beta.gouv.fr peuvent vous y aider.
Choisissez votre organisme de formation en fonction de sa maîtrise du référentiel visé. Les meilleurs ont construit leur programme en miroir des attendus, avec des intervenants experts du métier.
Référentiel : votre boussole compétences pour une reconversion réussie
Dans l'océan de la reconversion professionnelle, il est un outil précieux qui vous permet de garder le cap : le référentiel de compétences. Cette carte des savoirs, savoir-faire et savoir-être propres à un métier est le sextant qui vous guidera tout au long de votre voyage formation. Mais comment lire et utiliser cet outil méconnu pour atteindre votre destination emploi ? Suivez la boussole !
Commençons par planter le décor sémantique. Selon la définition du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), un référentiel est un "système de références constituant un modèle". Appliqué à la formation, c'est un document normé qui liste l'ensemble des compétences attendues pour exercer un métier, dans une logique de blocs et de niveaux de maîtrise. Conçu par les branches professionnelles, il sert de référence aux organismes de formation pour bâtir leurs programmes.
Un outil d'autant plus stratégique à l'ère des "soft skills" et des compétences transversales, devenues le sésame de l'employabilité. Selon une étude de Pôle Emploi, 59% des recruteurs jugent les compétences comportementales (autonomie, communication...) plus importantes que les compétences techniques. "Dans un marché du travail en pleine mutation, où les métiers évoluent à vitesse grand V, les entreprises recherchent des profils agiles, capables de s'adapter. D'où l'importance de se former en mode compétences, pour gagner en polyvalence", analyse Luc Martin, consultant en ingénierie de formation.
Un enjeu d'autant plus crucial pour les personnes en reconversion, qui doivent se remettre à niveau rapidement pour être opérationnelles. "Quand on change de métier, on n'a pas le temps de refaire un cursus de A à Z. On a besoin d'un parcours sur-mesure, qui cible les compétences clés à acquérir en priorité", insiste Luc Martin. Et c'est là que le référentiel devient votre meilleur allié, en vous donnant une vision claire de la destination à atteindre.
Concrètement, à quoi ressemble ce fameux référentiel ? Prenons l'exemple du référentiel "Développeur web et web mobile", l'un des plus demandés sur le marché. Élaboré par la branche du numérique, il se compose de 5 grands blocs de compétences :
Front-end : HTML, CSS, JavaScript, responsive design, frameworks, ...
Back-end : PHP, Python, Node.js, bases de données, API, ...
Gestion de projet : méthodes agiles, outils (Git, Jira...), conduite de réunions...
Webdesign : UX/UI, interfaces, outils de prototypage...
Soft skills : curiosité, veille, esprit d'équipe, communication...
Le tout découpé en sous-compétences, assorties de critères d'évaluation et de niveaux attendus (débutant, intermédiaire, avancé). Une carte ultra-détaillée des attendus du métier, pierre angulaire des formations qualifiantes et certifiantes.
Comment bien utiliser ce référentiel boussole ? Voici quelques conseils d'experts :
Faites votre auto-diagnostic de compétences en amont, en vous positionnant sur chaque bloc. Cela vous permettra d'identifier vos forces, vos lacunes, et donc vos besoins de formation prioritaires. Plusieurs outils en ligne comme eva.fr ou diagoriente.beta.gouv.fr peuvent vous y aider.
Choisissez votre organisme de formation en fonction de sa maîtrise du référentiel visé. Les meilleurs ont construit leur programme en miroir des attendus, avec des intervenants experts du métier. Voici un petit comparatif des organismes les mieux notés en développement web :
Organisme | Certification visée | Correspondance référentiel | Note apprenants | Lien |
O'Clock | Développeur web et web mobile (RNCP niv. 5) | 93% | 4.7/5 | |
Wild Code School | Concepteur développeur d'applications (RNCP niv. 6) | 95% | 4.6/5 | |
Simplon | Développeur web et mobile (RNCP niv. 5) | 90% | 4.4/5 | |
OpenClassrooms | Développeur d'application JavaScript React (RNCP niv. 6) | 87% | 4.3/5 | |
IFPA Bordeaux | Développeur Full Stack (RNCP niv. 6) | 92% | 4.5/5 |
Pendant votre formation, gardez le référentiel à portée de main. Pointez chaque compétence acquise, évaluez votre progression. Un bon organisme vous accompagnera dans ce suivi, avec des outils de tracking et des entretiens réguliers. "C'est très motivant pour l'apprenant de voir son profil de compétences se remplir au fur et à mesure. Cela matérialise le chemin parcouru", observe Luc Martin. Selon une étude de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle), 92% des stagiaires jugent le référentiel "utile à très utile" pour maintenir leur engagement.
Et après votre formation, servez-vous du référentiel comme d'un CV augmenté pour valoriser votre nouvel éventail de compétences. Décrivez vos projets réalisés, vos livrables, en les connectant aux attendus du référentiel. "Les recruteurs sont très sensibles à cette approche compétences, gage d'opérationnalité immédiate. C'est un vrai levier de différenciation", assure l'expert. Selon l'étude Pôle Emploi citée, 89% des entreprises se disent prêtes à recruter un candidat sans expérience s'il peut démontrer sa montée en compétences.
Le référentiel, boussole indispensable pour garder le nord dans la traversée formation-emploi. Un outil à la fois miroir et projection, qui donne du sens et du relief à votre parcours de reconversion.
Alors, prêts à larguer les amarres ? Avec le bon référentiel en main, cap sur les compétences et l'emploi !