À l'instar des élections présidentielles, le vote européen arrive. La question se pose sur la pertinence du mouvement politique "Renaissance" lancé il y a six ans. En scrutant l'horizon de 2024 à 2027, les citoyens se demandent si ce parti a réussi à insuffler un nouvel élan à la politique française. Outre mes pensées citoyennes, l'envie de créer un mouvement et la faisabilité de la chose. Je veux ici vous partager des éléments de contexte et l'espoir d'arréter de paupériser la formation pour un avenir de qualité à la formation.
Contexte social et lien politique. Régions et France Travail urgence reconversion
Le besoin d'un nouveau leader émerge clairement, avec une inclinaison vers une présidence féminine. La France aspire à un leader capable de rassembler et de restaurer la confiance dans le processus démocratique. Les questions persistantes sur le rôle de la politique et la nécessité d'un changement profond indiquent un désir croissant de réforme.
Quel que soit le résultat des élections, le prochain leader doit répondre aux préoccupations des citoyens, réinventer la politique française et aborder les défis spécifiques de la France de 2024 à 2027. La réussite de Renaissance ne dépend pas seulement de la personne élue, mais aussi de sa capacité à transformer les aspirations politiques en actions tangibles pour le bien de la nation.
Après six ans d’investiture, la question se pose : “René a-t-il un sens ?” on peut se demander si ce mouvement a réussi à insuffler un nouvel élan à la politique française.
L’attente d’un nouveau leader
Après l’Argentine et bientôt l'élection de Trump en Novembre 2024, la France fera un choix. On attend le potentiel président ou sa prochaine présidente. Personnellement, je pense qu’il est temps pour une femme de présider. Le devoir de notre prochain président sera de nous rassembler avec comme pistes de restaurer la confiance dans les urnes. Peut-être avec des obligations citoyennes ? Le fait est qu’il faudra nécessairement réinventer, réinviter la France à voter. Sacré défi.
Les questions qui fusent dans mon entourage sont souvent les mêmes. " Pourquoi voter ? À quoi sert la politique ? Ils ne nous écoutent pas. "
Ces interrogations soulignent le besoin d’un changement profond dans notre système politique. Et quand on dit profond, ce n'est pas un besoin de tournure de phrases, mais repenser un système, proposer quelques grandes lignes et les faire.
Alors que nous envisageons la France de 2030, 2040, voire 2050, il est pertinent de se concentrer sur l’horizon plus proche : la France de 2024, voire de 2027. Quel que soit le leader qui émergera, il ou elle aura la lourde tâche de répondre à ces questions et de redonner confiance aux citoyens dans le processus démocratique. Nous voyons certes apparaitre des éléments émergeants du type Agora pour associer les Français aux décision qui les concernent. Mais, est-ce rééllement suffisant. Quand est-il des populations isolants, issus de la fracture du numérique ou des divers handicap ?
Les maires de France : un rôle sous-estimé et une question de centralisation
Qu’elles soient bleues ou rouges, les mères - en référence aux maires de France - n’ont pas réellement de poids. Bien que certains ne le montrent pas, ils sont souvent limités par un budget trop restreint pour prendre des décisions significatives.
Trop nombreux sont les maires qui s’offusquent du manque de moyen qu’on leur donne. Ce n’est pas nouveau mais la centralisation n’a pas que de bons effets.
Il faudra donc réussir ce pari de continuer la centralisation pour quelques rôles mais diffuser une décentralisation et une forme d’autonomie des maires voire des départements. L’équation qui n’a jamais été simple que ça soit de Sarkozy, à Hollande en passant par la situation actuelle.
La question de la centralisation versus la décentralisation est un débat de longue date dans la politique française. Il est temps de trouver un équilibre qui permette à la fois une coordination efficace au niveau national et une autonomie locale pour répondre aux besoins spécifiques de chaque commune. C’est un défi de taille pour le futur leader de la France.
Le rôle d'un maire dans la promotion de la formation et de l'emploi peut être cruciale, faisant de lui un pivot essentiel au niveau local. En dépit des défis liés au budget limité dont disposent souvent les maires, leur position privilégiée au cœur de la communauté leur offre une plateforme unique pour influencer positivement les initiatives liées à la formation et à l'emploi.
Les maires, qu'ils soient issus de différentes affiliations politiques, peuvent agir en tant que catalyseurs en favorisant la collaboration entre les institutions locales, les entreprises et les centres de formation.
En agissant en tant que facilitateurs, ils peuvent contribuer à créer un écosystème propice à la croissance professionnelle au sein de leur commune.
L'autonomie locale et la décentralisation peuvent offrir aux maires la flexibilité nécessaire pour adapter les politiques de formation et d'emploi en fonction des besoins spécifiques de leur communauté.
En assumant un rôle actif dans la création d'opportunités de formation et d'emplois locaux, les maires deviennent des acteurs clés dans la transformation du paysage professionnel de leur région, œuvrant ainsi à renforcer l'économie locale et à améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens.
L’Assemblée nationale : un nombre excessif de députés ?
Députés, nombreux soient-ils, ne décident en rien. Cette référence aux députés trop nombreux à l’Assemblée nationale soulève la question de l’efficacité de notre système législatif. Alors oui, je pense que nous devons proposer une 6ème république. Les outils, les temps, les méthodes, l'avenir est clairement différent de nombreuses périodes passées. Oui mais cela fait peur. N'oublions pas les résultats de notre élection passée.
Un état déconnecté de la réalité ? ou paralysé par ces chiffres et ses sondages ?
L’étagère, tout sauf le réel, fait référence à l’État français. Les indicateurs, les nombres, les statistiques sont pourtant pour eux. Grâce à la donnée, nous vivrons heureux....
Cela soulève la question de la déconnexion entre les chiffres et la réalité vécue par les citoyens. Encore, et souvent...
La formation : un droit essentiel, une question de choix et d’adaptabilité
La formation est un droit individuel et la France a le droit de prendre le temps d’une formation en présentiel pour se reconvertir. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 86% de retour à l’emploi post-formation, toutes promotions confondues. Plus de 90% de nos anciens apprenants sont en poste deux ans après la formation.
Ces statistiques soulignent l’importance de la formation continue dans notre société en constante évolution.
Les régions et france travail
Il faut reconnaître le potentiel des régions dans la mise en œuvre de politiques adaptées aux besoins spécifiques de chaque territoire. Les régions, en tant qu'acteurs locaux, peuvent jouer un rôle clé dans la coordination des efforts de formation et d'emploi, contribuant ainsi à réduire les disparités régionales.
France travail, en tant qu'organisme central, doit faciliter cette transition en favorisant la collaboration entre les régions, assurant une approche nationale cohérente tout en laissant place à la flexibilité régionale. Il est impératif que France travail s'aligne sur les objectifs de la France de 2024 à 2027 en matière de formation, d'emploi et de reconversion professionnelle.
En reconnaissant l'autonomie des régions, tout en maintenant une coordination nationale efficace, la France peut instaurer un système plus agile et adaptatif, répondant aux défis locaux tout en contribuant aux objectifs nationaux.
Ainsi, les régions et France travail devraient collaborer étroitement pour créer un environnement propice à la réussite des initiatives de formation et d'emploi, assurant ainsi une transition fluide vers la France de demain.
La question de la reconversion professionnelle en France souligne une déconnexion entre les aspirations des individus et la réalité des démarches entreprises. Malgré des statistiques prometteuses, avec deux tiers des Néo-Aquitains envisageant une évolution professionnelle dans les deux ans, la mise en œuvre effective de ces projets demeure un défi majeur.
Le constat alarmant révèle que plus de 80% des dossiers entrepris aboutissent à un abandon, souvent attribuable à des contraintes de délai ou à des difficultés à trouver des interlocuteurs compétents. Cette situation met en lumière le besoin pressant d'une collaboration plus efficace entre les Régions et France Travail pour surmonter ces obstacles. L'urgence dans la reconversion arrive.
Le virage des salariés, bien que clairement envisagé, peine à se concrétiser. Il est impératif de reconnaître cette réalité et d'assumer collectivement les défis qui subsistent.
l'IFPA s'inscrit dans ce contexte, comme un ancien leader des formations qualifiantes qui a su continuer à exister dans une conjoncture compliqué. La force a une équipe exceptionnel et une volonté d'humanité. Le bouche à oreille a été cette force qui nous a permis de garder le cap. Mais, plus que jamais nous avons besoin de cet écosysteme bienveillant. D'êtres qui parlent, qui disent et surtout qui constatent la qualité et la pérénnité de nos actions.
Il y a, là, une nécessité d'une action coordonnée entre les Régions et France Travail pour répondre aux attentes des travailleurs et faciliter une transition professionnelle réussie.
Les deux tiers des Néo-Aquitains envisagent une évolution professionnelle dans les deux ans. CF article : https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici-en-gironde/les-deux-tiers-des-neo-aquitains-envisagent-une-evolution-professionnelle-dans-les-deux-ans-3273449
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